Troisième et dernière session de notre stage d’initiation aux Plantes Sauvages Comestibles : le printemps est de retour !
Avec le retour de températures appréciables, cette session fut des plus lumineuses. L’occasion de faire un focus sur les jeunes pousses et comment reconnaître les plantes sauvages comestibles à leurs jeunes feuilles (quand la botanique nous apprend davantage à les distinguer par leurs fleurs). L’occasion de lever les yeux du sol pour tester la saveur étonnante et la texture tendre de jeunes feuilles d’arbres (bouleau, hêtre, tilleul…). Mais l’occasion également de se pencher sur ces plantes étranges que sont les fougères, qui bien cuisinées (quand elles sont encore en crosse), sont absolument délicieuses, entre haricots verts et asperges.
Cette session fut un grand aboutissement, tant en termes de consolidation des acquis que de capacité à transmettre son savoir. En effet, nos stagiaires, eurent à préparer en autonomie un grand apéro dînatoire pour présenter leurs recettes à tou-tes les voisin-es convié-es pour un festin préparé à partir de ce qui pousse autour de chez eux/elles. Quantité et qualité furent au rendez-vous. Autant vous dire que les animateurs n’étaient pas peu fiers de leurs stagiaires et que chacun est reparti avec un large sourire jusqu’aux oreilles… et un ventre bien rempli !
Certains caps psychologiques ont été franchis au cours de cette session : non, on ne peut pas tout retenir, mais la vingtaine de plantes maîtrisées permettent de créer de multiples variations de recettes ; non, l’abondance n’est pas nécessairement à créer, elle est déjà partout autour de nous, il suffit de s’ouvrir à elle pour prendre conscience de sa présence…
Enfin, nous avons longuement évoqué la rédaction du livret collectif et gratuit d’initiation aux plantes sauvages comestibles qui devrait paraître en juin/juillet et qui s’annonce d’ores et déjà passionnant tant nos stagiaires ont d’idées pour vous transmettre leur regard sur cette connaissance qui a changé leur regard sur leur environnement, afin que toutes et tous puissent profiter à leur tour des saveurs et de la générosité de la nature.
L’aventure n’est donc pas encore tout à fait finie, et nous ne manquerons pas de vous tenir informé-es de la parution de ce petit outil inédit.
À très vite !
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Mais… qu’est-ce que c’est que ça ?..
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Eh bien oui, certaines feuilles d’arbres se mangent aussi, et c’est très bon !
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… et qu’en plus, elles sont abondantes…
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La joie de découvrir que les jeunes pousses de fougères-aigles se mangent…
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… donc la cueillette est rapide et facile pour un gros repas.
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Il n’y a pas d’âge pour s’initier aux plantes sauvages comestibles !
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Non, l’appareil-photo ne se mange pas !
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L’ail des ours… une merveille !
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Les feuilles ont le goût de l’ail que vous connaissez…
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… et les fleurs sont encore plus fortes.
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À certains endroits, des parcelles entières de sous-bois en sont couvertes.
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Les prairies sont également très abondantes. Il suffit de se pencher pour voir autre chose que “de l’herbe”.
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Où vous pouvez voir les fougères-aigles cuisinées, à mi-chemin entre les asperges et les haricots verts… en bien plus fin !
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La feta à l’ail des ours (et aux fleurs de lamier pourpre pour rajouter une petite touche sucrée).
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En route pour le pesto !
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Quand un apéro dînatoire est préparé par nos stagiaires afin d’accueillir les voisins pour une dégustation, voilà à quoi ça ressemble : quantité et qualité !
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Le fameux vin blanc au lierre terrestre. Étrangement, la bouteille se vide très vite.
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Parce que les plantes peuvent aussi faire de la musique…
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… quelques tiges de renouée du Japon, et voilà une flûte de Pan bien accordée.
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Photo-souvenir d’une très agréable soirée avec l’équipe de Connected by Nature, nos stagiaires et les voisins du stage venus déguster un apéro dînatoire sauvage.