Faire face à la fin d’un monde pour inventer ensemble un futur résilient
Dit comme ça, l’intitulé de cette conférence peut suggérer un mauvais moment à passer en notre compagnie. Il n’en est rien.
Il s’agit de commencer par un état des lieux de l’action humaine sur notre planète et de voir comment celle-ci réagit pour constater que nous sommes en train d’atteindre les limites de ce que la biosphère peut endurer avant de mettre la survie même de l’Humanité en péril. Bon, d’accord, cela sonne catastrophiste. Encore une fois, il n’en est rien.
En plongeant dans cette discipline qu’est l’écopsychologie, nous verrons qu’il s’agit d’un processus de deuil à faire. Le deuil d’un modèle de société qui nous mène droit dans le mur.
Mais nous verrons surtout que ce deuil est la porte ouverte vers un futur résilient et désirable à construire ensemble. En semble, nous défricherons les possibles de ce à quoi pourrait ressembler un monde durable, en équilibre avec notre environnement, naturel et humain.
Cette conférence d’environ une heure est, dans un deuxième temps, tout à fait propice à des échanges nourris avec la salle.
Le pic pétrolier : on peut le voir comme un futur contraignant, la nécessité de redescendre après être montés si haut…
… ou bien changer de regard et constater que c’est là l’occasion de remonter la pente vers un futur désirable après être descendu si bas.
Ronan Kirsch, naturaliste et vice-président de Connected by Nature, nous donne un aperçu de la conférence :