Deuxième session de notre stage d’initiation aux Plantes Sauvages Comestibles : l’automne est généreux !
Malgré la fraîcheur de la météo, cette session fut des plus chaleureuse. L’occasion de découvrir des mets de saison telles que la mâche sauvage et les champignons – évidemment -, l’occasion de retrouver des plantes découvertes en septembre et toujours présentes en abondance (ortie, stellaire, achillée mille-feuille, carotte sauvage, berce…), mais aussi de s’essayer à cuisiner des choses plus improbables : qui connaissait jusque-là le goût des glands, dont les gaulois faisaient pourtant un pâté fameux ?
Cette session fut également celle de la confirmation des savoirs, de la prise de confiance de nos stagiaires, tant en termes de reconnaissance botanique que de transformation gastronomique, avec des séquences de cueillette et de cuisine en autonomie. Une telle prise de confiance que nos stagiaires, régulièrement interpellés par les passants quant à leur activité, ont eu l’occasion de transmettre leur savoir en faisant goutter telle ou telle plante (aaah, le goût du rumex acetosa…), voire de renseigner les voisins sur les comestibles qui poussent spontanément dans leur jardin et qu’ils avaient l’habitude d’arracher… ce qu’ils ne devraient plus faire après y avoir goûté.
L’occasion également d’explorer le concept de jardin semi-sauvage – ou comment penser la cueillette ailleurs que sur l’espace public en organisant chez soi les conditions d’un jardin composé d’espèces pérennes dans lequel on est invité à cueillir.
L’occasion, surtout, de confirmer l’abondance de la nature en toute saison et de partager des repas copieux et savoureux dans une ambiance conviviale, avant de nous retrouver en avril pour notre 3ème session.
L’occasion, enfin, d’aborder la rédaction du livret collectif et gratuit d’initiation aux plantes sauvages comestibles qui paraîtra à l’issue de ces 3 sessions à l’horizon mai/juin, pour diffuser ces savoirs au maximum, afin que toutes et tous puissent profiter à leur tour des saveurs et de la générosité de la nature.
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C’est parti, suivez le guide !
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Ce n’est pas une petite rosée qui nous arrêtera !
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Ramassage de noix en abondance.
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Rien de tel qu’une cueillette matinale pour profiter des premiers rayons de soleil et redonner le sourire.
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Vous voyez cette plante là-bas ? Elle est belle, elle est bonne, et nous allons la cueillir.
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Les soldes sont ouvertes : un supermarché à ciel ouvert s’offre à nous. Tout y est gratuit.
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Les sous-bois sont le lieu par excellence de la cueillette automnale.
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Cueillette solitaire…
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… ou collective.
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Et voilà ! Il était peu probable de ne pas tomber sur des champignons en automne.
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Petit cours de reconnaissance des champignons en se focalisant sur quelques critères d’identification.
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On ne dirait peut-être pas, mais vous avez là un véritable champ d’oseille sauvage.
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En chemin, nous avons trouvé du mélilot, qui nous servira à parfumer nos desserts et nos infusions.
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Rien de tel que l’observation rapprochée et la comparaison pour apprendre à différencier (et donc identifier clairement) les plantes sauvages comestibles.
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Première étape de la préparation de galettes sèches : bien réussir sa pâte.
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Deuxième étape de la préparation des galettes sèches : bien étaler pour une cuisson rapide.
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Recette gauloise : cuisson des glands à plusieurs eaux (pour supprimer le tannin)
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C’est parti pour la préparation du pesto !
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Connaissez-vous le goût des fleurs de silène (celles qui peuvent servir de claque-doigts) ?
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Pesto d’orties – avant
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Les glands, cuits, puis bouillis et grillés, sont une vraie surprise.
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Après les galettes sèches, passons aux galettes humides.
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Les galettes humides de topinambour et de rumex acetosa (oseille) sont un régal !
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Prenez et mangez… Miam !
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Pesto d’orties – après
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Et avec un peu de vin rouge, c’est encore mieux pour fêter l’automne !