Doctorante, spécialiste de l’Asie centrale ex-soviétique, Nicole RODDA a observé, dans un premier travail sur la sécurité alimentaire au Kirghizstan, les pratiques sociales des communautés villageoises contribuant à leur résilience alimentaire. A présent, dans le même pays, elle analyse les pratiques de production et consommation alimentaire quotidiennes et leur transmission en tant que manifestations de la capacité d’adaptation créative des sociétés humaines à leur environnement proche.
Engagée dans des projets citoyens d’agriculture urbaine et solidarité citoyenne, Nicole est convaincue qu’un travail sur les plus petites pratiques quotidiennes concrètes, promouvant l’enthousiasme et la responsabilisation des petites communautés, est le premier moteur pour construire un avenir plus résilient et à moindre impact environnemental. À travers ces projets, elle essaie de dénicher et réduire la vulnérabilité là où elle est plus difficile à voir : dans nos sociétés occidentales.
Son intérêt pour les phénomènes de petite échelle en tant que porteurs d’innovation dans la société se nourrit de son travail de recherche en anthropologie, tout comme sa réflexion sur leur capacité d’impact sur des phénomènes à l’échelle nationale et globale.