Lancement de partenariat européen “Compétences pour l’éducation au changement climatique dans les communautés vulnérables”

Les débuts d’un projet ambitieux.

L’association REPER21 (coordinateur) et ses partenaires, l’association Connected by Nature (France) et la fondation Ecosistemi (Italie) ont débuté le partenariat stratégique Compétences pour l’éducation au changement climatique dans les communautés vulnérables (KA2, Education des adultes) par l’organisation d’une intense semaine de formation (06-12 février) pour les 43 participants au projet.

 

Qui sont les 43 bénéficiaires ? Outre les 7 formateurs d’organisations partenaires, on parle de 12 enseignants roumains, 12 militants associatifs français et 12 experts environnementaux italiens. Tous sont actifs dans des communautés économiquement et socialement vulnérables dans leur pays.

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Le but du projet est de développer, chez ces trois groupes de participants, des compétences pédagogiques complexes, interdisciplinaires et adaptées, afin qu’ils puissent, auprès de leurs propres publics (élèves pour les enseignants roumains, citoyens pour les militants associatifs français, représentants des autorités publics et entreprises pour les experts italiens), transmettre des capacités d’adaptation au changement climatique qui impacte ou va impacter leurs communautés.

 

Pourquoi se préoccuper de changement climatique ? Parce que la conclusion partagée par la communauté scientifique internationale entière est très claire : l’humanité est en train de dérégler rapidement et massivement le système climatique, et le dérèglement climatique conduit aujourd’hui aux modifications des conditions planétaires (l’équilibre des écosystèmes critiques, les services essentiels de la biodiversité, la disponibilité des ressources naturelles rares) auxquelles il est indispensable, pour tout humain, d’apporter une protection parce qu’elles nous offrent « le socle de la vie même ».

 

Pourquoi une « Éducation au changement climatique » (ECC) ? La prémisse de l’ECC est que la découverte de nouvelles technologies, l’adoption d’accords et de réglementations, l’affectation de nouveaux fonds, sont certes des mesures nécessaires, mais pas suffisantes si l’on cherche à lutter efficacement contre le changement climatique. Ce défi majeur requiert aussi une mutation au niveau des valeurs, des attitudes, des modes de pensée, des usages des savoirs. Or, celle-ci ne peut être réalisée que par l’éducation (dans toutes ses formes : formelle, non formelle, informelle).

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La stratégie éducative est d’autant plus appropriée pour les communautés vulnérables que, par définition, ce sont celles qui ont le moins accès aux stratégies alternatives : solutions technologiques, ressources financières significatives ou ressources administratives efficaces.

 

La formation a eu lieu à la Bergerie de Villarceaux (France). La « bergerie » appartient à la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme. Dès lors que le lieu est devenu la propriété de la fondation, ce qui était autrefois une bergerie, est devenu en deux décennies, un lieu de réflexion et de formation important pour la société française et européenne. Le lieu est un oecocentre, entouré par 600 hectares de forêt gérée de manière soutenable ainsi que des terres en agriculture biologique. Tout cela lui permet d’offrir à ses visiteurs un cadre loin de « l’agitation » pour le bon déroulement des séminaires, ateliers, conférences, mais aussi une grande variété de produits culinaires « bio » et « zéro kilomètre » (www.bergerie-villarceaux.org).

 

D’ailleurs, que ce soit pour cette semaine de formation comme pour l’ensemble du projet, un plan de responsabilité sociétale, réalisée avec la méthode de management responsable Sociétal, a été prévu. Cette méthode a été développée en 2010-2013 par REPER21 en partenariat avec ANPCDEFP (l’agence roumaine Erasmus+). Avec ce plan nous souhaitons maximiser systématiquement l’impact social de nos activités et minimiser notre impact négatif sur l’environnement. Ainsi, notre principal défi – comme pour toutes les organisations réellement préoccupées par le développement durable – est que nous « soyons nous-mêmes le changement que nous souhaitons voir dans le monde » (Ghandi).

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